Le 10 juin, Shirley a posté un petit questionnaire listant les questions qu'elle posait pour cerner le profil des candidat(e)s qu'elle rencontre.
J'ai trouvé que c'était un exercice intéressant pour se présenter, je me suis dit que d'autres pourraient être intéressés, donc j'ai fait un petit template MarkDown.
Nom: Dupuydauby Prénom: Cyrille Twitter: @dupdob Autre: https://dupdob.fr
Ma voix. Je parle trop fort au téléphone, et globalament je parle trop. J'essaie de faire attention, mais il m'arrive de déraper. Je prends donc les remarques à ce sujet avec le sourire.
Si une personne cherche à te ressembler et te choisit comme modèle, quels conseils lui donnes-tu pour qu’il tende vers une meilleure version de toi-même ?
N'hésite pas à agir pour tester, méfie toi de l'analysis paralysis.
Aider/former les collègues sur les softskills.
Il y a des mauvais contextes de développement, il y a des bons dèvs. La plupart des dèvs peuvent être ou devenir de bon dèv. Le contexte peut les aider ou les freiner.
Oui, plusieurs fois. Je n'ai jamais quitté l'IT, mais je me suis parfois éloigné de la technique. Le logiciel est partout, ce qui manque ce sont les bons dèvs. C'est vital d'aider les gens en ce sens.
As-tu connu des personnes dans le monde pro qui t’ont énervé par le passé et que tu remercies aujourd’hui ? Si oui, pourquoi ?
Assez souvent, car ils m'ont toujours offert des opportunités d'apprendre. Soit parce que j'ai finis par comprendre et retenir ce qu'ils voulaient m'apprendre, soit parce que leurs défauts m'ont permis de grandir en apprenant à les gérer, les contourner et parfois les comprendre.
Oh la la. Y en a. Je citerai d'abord celle qui me fait toujours honte des décennies après:
- Quand j'étais ado, j'ai fait un stage pour écrire un soft en basic pour une boîte. Mais j'ai protéger le code par mot de passe pour 'protéger' mon travail. Du coup, le truc n'était pas modifiable sans moi. Ridicule et destructeur
- Mon tout premier logiciel édité: 1 heure après avoir lancé la duplication (~2000 disquettes), je me rends compte que le soft marche impeccable, mais ne sauvegarde aucune des modifications faites par l'utilisateur. Il faudra sortir un patch 15 jours après et l'envoyé aux clients.
Où se situe ton apport de valeur dans une équipe tech ? Quelles sont les contextes qui ont tendance à le valoriser ? A le dégrader ?
Mon apport de valeur va se situer au niveau du code, du design, en particulièr tout ce qui est technique, concurrence, système distribué... Mais aussi comment communiquer avec le cient, faire passer les mauvaises nouvelles, les bonnes aussi; s'intégrer dans la structure et comment collaborer avec les autres équipes, gérer les problèmes organisationnelles. Prévoir une stratégie. Ah, et puis écrire des tests aussi 😉.
J’ai déjà entendu : il faut savoir séparer l’œuvre de l’artiste. Es-tu d’accord avec ça ? Arrives-tu à le faire avec ton propre code ?
Question compliquée. Je dirais qu'il faut comprendre où est la frontière entre l'artiste et son oeuvre. En ce qui me concerne, je ne me sens pas propriétaire de mon code, et je ne considère pas qu'il s'agisse de mon oeuvre ou quoi que ce soit. Donc, je dirais plutôt iui, j'arrive à le faire. Par contre, il m'est déjà arrivé de demander des comptes à une équipe qui avait trop tordu au fil des années un design où j'étais intervenu.
As-tu connu un contexte professionnel où tu as eu des sueurs sur le front ? Si oui, pourquoi tu t’en rappelles encore aujourd’hui ? Et qu’est-ce qui te provoque encore des sueurs aujourd’hui (sauf le sport 😅) ?
Je déteste travailler dans l'urgence: j'aime que le travail soit bien fait, dans affronter une deadline courte sur un sujet pour lequel je me sens incompétent me provoque des nuits blanches et un syndrome de la page blanche assez marqué. Il me faut alors quelques jours pour trouver un angle d'attaque pour sortir de ma paralysie.
Gérer les réunions face à un Dunning-Krüger (en générale un manager) qui pense maîtriser un sujet et quui conduit tout le monde dans le mur avec ses approximations.